Salafistes contre Nahdhaouis : ça chauffe
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Salafistes contre Nahdhaouis : ça chauffe
S’il a accordé cette interview en exclusivité à notre journal c’est parce que l’étau se resserre autour des Salafistes. Abou Iadh – de son nom de guerre – est un salafiste djihadiste pur et dur – excusez le pléonasme. Mais ce qui est nouveau c’est qu’après avoir déchanté et fait son deuil d’être le bras armé d’Ennahdha, voilà qu’il tire à boulets rouges sur le parti de Rached Ghannouchi pour avoir décidé de maintenir inchangé l’article 1 de la Constitution de 59.
Il va même loin dans le sarcasme affirmant qu’“heureusement que la chariaâ n’a pas été adoptée autrement on les (les salafistes) aurait exécutés au nom, précisément, de la Chariaâ”.
Mais ce n’est là que le reflet narcissique de ses fantasmes, car les Salafistes voulaient d’une chariaâ obscurantiste où l’on lapiderait les femmes et couperait leurs mains aux voleurs !
Il ne faut pas oublier qu’Abou Iadh est l’un des protagonistes de l’affaire de Slimane. En plus il attend l’arrivée de son compagnon d’armes Maaroufi, membre d’Al Qaïda ayant participé sur ordre de Ben Laden à l’assassinat du commandant Massoud en Afghanistan. Et là, Ali Laârayedh un homme modéré et qui a osé affirmer que nous « allons droit vers un affrontement avec les Salafistes » aura encore du pain sur la planche et de bonnes raisons de se faire détester encore plus par le « leader » des Salafistes.
La cassure entre Ennahdha et le Salafisme est sans doute à mettre au crédit d’Ennahdha, pas forcément à son honneur parce qu’à un certain moment les deux mouvements étaient en symbiose. Déjà diabolisé – parfois à raison – Ennahdha pactisait en l’occurrence avec le diable, une mouvance résolument intégriste financée par l’Arabie Saoudite et le Qatar (selon Kamel Jendoubi) pour que l’Aqmi se concentre au Maghreb et dissuade la centrale d’Al Qaïda de s’attaquer aux monarchies du Golfe. Celles-ci, il va sans dire, craignent comme la peste le Printemps arabe et c’est pour cela qu’ils ne débourseront pas un rond pour la Tunisie et pour sa révolution.
Et c’est là le risque : avec Ennahdha qui adoucit son discours pour se placer dans la durée, les Salafistes deviennent des électrons libres, ravageurs et à la solde de l’extrémisme et de la barbarie.
Ils n’ont pas de place dans cette Révolution. Ni encore dans la Démocratie et certainement pas dans l’Islam, le vrai.
Raouf KHALSI : le temps du 30 avril
Il va même loin dans le sarcasme affirmant qu’“heureusement que la chariaâ n’a pas été adoptée autrement on les (les salafistes) aurait exécutés au nom, précisément, de la Chariaâ”.
Mais ce n’est là que le reflet narcissique de ses fantasmes, car les Salafistes voulaient d’une chariaâ obscurantiste où l’on lapiderait les femmes et couperait leurs mains aux voleurs !
Il ne faut pas oublier qu’Abou Iadh est l’un des protagonistes de l’affaire de Slimane. En plus il attend l’arrivée de son compagnon d’armes Maaroufi, membre d’Al Qaïda ayant participé sur ordre de Ben Laden à l’assassinat du commandant Massoud en Afghanistan. Et là, Ali Laârayedh un homme modéré et qui a osé affirmer que nous « allons droit vers un affrontement avec les Salafistes » aura encore du pain sur la planche et de bonnes raisons de se faire détester encore plus par le « leader » des Salafistes.
La cassure entre Ennahdha et le Salafisme est sans doute à mettre au crédit d’Ennahdha, pas forcément à son honneur parce qu’à un certain moment les deux mouvements étaient en symbiose. Déjà diabolisé – parfois à raison – Ennahdha pactisait en l’occurrence avec le diable, une mouvance résolument intégriste financée par l’Arabie Saoudite et le Qatar (selon Kamel Jendoubi) pour que l’Aqmi se concentre au Maghreb et dissuade la centrale d’Al Qaïda de s’attaquer aux monarchies du Golfe. Celles-ci, il va sans dire, craignent comme la peste le Printemps arabe et c’est pour cela qu’ils ne débourseront pas un rond pour la Tunisie et pour sa révolution.
Et c’est là le risque : avec Ennahdha qui adoucit son discours pour se placer dans la durée, les Salafistes deviennent des électrons libres, ravageurs et à la solde de l’extrémisme et de la barbarie.
Ils n’ont pas de place dans cette Révolution. Ni encore dans la Démocratie et certainement pas dans l’Islam, le vrai.
Raouf KHALSI : le temps du 30 avril
Adminos- admin
Re: Salafistes contre Nahdhaouis : ça chauffe
Adminos a écrit:
Et c’est là le risque : avec Ennahdha qui adoucit son discours pour se placer dans la durée, les Salafistes deviennent des électrons libres, ravageurs et à la solde de l’extrémisme et de la barbarie.
Ils n’ont pas de place dans cette Révolution. Ni encore dans la Démocratie et certainement pas dans l’Islam, le vrai.
mezri- Platine
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