Ca chauffe en Egypte
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Ca chauffe en Egypte
Trois morts dans des manifestations anti-Moubarak en Egypte
Des manifestations ont eu lieu ce mardi dans tout le pays. Mot d'ordre des participants : "Moubarak dégage", comme un écho au "Ben Ali, dégage" tunisien. Mardi soir, on déplorait la mort de 2 manifestants et d'un policier.
Après la Tunisie, l'Egypte ? Deux manifestants et un policier ont trouvé la mort mardi lors de manifestations rassemblant plusieurs milliers d'Egyptiens, qui ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak, une contestation inspirée par la révolte populaire tunisienne. Un bilan commenté avec prudence mercredi matin sur RTL par Michèle Alliot-Marie, qui a fait savoir que la France regrette les morts dus à ces violences, tout en rappelant la politique française visant à appeler "à plus de démocratie dans tous les Etats". Côté américain, la Maison Blanche a appelé les autorités égyptiennes à agir "pacifiquement" face aux manifestants, en rappelant "le droit fondamental de chacun à la libre expression et au rassemblement".
Les deux manifestants sont décédés à Suez (nord de l'Egypte) après des heurts marqués par des jets de pierres contre la police, qui a répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes, selon des sources médicales et de sécurité. Au Caire, un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants lors d'un rassemblement dans le centre ville, selon la sécurité égyptienne. Scandant "Moubarak dégage", "la Tunisie est la solution", des milliers d'Egyptiens ont paradé au Caire comme à Alexandrie (nord) et dans d'autres provinces du pays, face à un dispositif policier massif. Selon des spécialistes, ces manifestations anti-gouvernementales étaient les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.
Twitter inaccessible depuis l'Egypte
Environ 15.000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, notamment aux abords des bâtiments officiels du centre-ville. Au total, 20 à 30.000 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la capitale, selon la police. Des manifestations ont également eu lieu dans de nombreuses villes du pays, de la Haute-Egypte au delta du Nil, en passant par le Sinaï. Partout, les manifestants ont fait référence à la révolte populaire qui a fait tomber mi-janvier le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de pouvoir.
Plusieurs groupes de militants pour la démocratie avaient appelé à descendre dans la rue pour faire de mardi, officiellement "Journée de la police", une "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage". L'idée a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, à travers les réseaux sociaux sur internet. Sur Facebook, plus de 90.000 personnes s'étaient déclarées prêtes à manifester. Mais un site américain spécialisé a annoncé que le site de micro-blogs Twitter était inaccessible depuis l'Egypte mardi. Les Frères musulmans et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés au mouvement, mais ont laissé leurs jeunes militants libres de s'y joindre.
Le secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré depuis Washington que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était "stable". Le président Moubarak, 82 ans, est au pouvoir depuis 1981. Une élection présidentielle est prévue en septembre, mais il n'a pas dit s'il se présenterait. Son fils Gamal, 47 ans, est donné comme un possible successeur.
Des manifestations ont eu lieu ce mardi dans tout le pays. Mot d'ordre des participants : "Moubarak dégage", comme un écho au "Ben Ali, dégage" tunisien. Mardi soir, on déplorait la mort de 2 manifestants et d'un policier.
Après la Tunisie, l'Egypte ? Deux manifestants et un policier ont trouvé la mort mardi lors de manifestations rassemblant plusieurs milliers d'Egyptiens, qui ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak, une contestation inspirée par la révolte populaire tunisienne. Un bilan commenté avec prudence mercredi matin sur RTL par Michèle Alliot-Marie, qui a fait savoir que la France regrette les morts dus à ces violences, tout en rappelant la politique française visant à appeler "à plus de démocratie dans tous les Etats". Côté américain, la Maison Blanche a appelé les autorités égyptiennes à agir "pacifiquement" face aux manifestants, en rappelant "le droit fondamental de chacun à la libre expression et au rassemblement".
Les deux manifestants sont décédés à Suez (nord de l'Egypte) après des heurts marqués par des jets de pierres contre la police, qui a répliqué avec des tirs de gaz lacrymogènes, selon des sources médicales et de sécurité. Au Caire, un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants lors d'un rassemblement dans le centre ville, selon la sécurité égyptienne. Scandant "Moubarak dégage", "la Tunisie est la solution", des milliers d'Egyptiens ont paradé au Caire comme à Alexandrie (nord) et dans d'autres provinces du pays, face à un dispositif policier massif. Selon des spécialistes, ces manifestations anti-gouvernementales étaient les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.
Twitter inaccessible depuis l'Egypte
Environ 15.000 personnes ont manifesté dans plusieurs quartiers du Caire, notamment aux abords des bâtiments officiels du centre-ville. Au total, 20 à 30.000 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la capitale, selon la police. Des manifestations ont également eu lieu dans de nombreuses villes du pays, de la Haute-Egypte au delta du Nil, en passant par le Sinaï. Partout, les manifestants ont fait référence à la révolte populaire qui a fait tomber mi-janvier le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali après 23 ans de pouvoir.
Plusieurs groupes de militants pour la démocratie avaient appelé à descendre dans la rue pour faire de mardi, officiellement "Journée de la police", une "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage". L'idée a été fortement relayée, en particulier auprès des jeunes, à travers les réseaux sociaux sur internet. Sur Facebook, plus de 90.000 personnes s'étaient déclarées prêtes à manifester. Mais un site américain spécialisé a annoncé que le site de micro-blogs Twitter était inaccessible depuis l'Egypte mardi. Les Frères musulmans et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, ne se sont pas officiellement associés au mouvement, mais ont laissé leurs jeunes militants libres de s'y joindre.
Le secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a toutefois assuré depuis Washington que le gouvernement égyptien, ferme allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, était "stable". Le président Moubarak, 82 ans, est au pouvoir depuis 1981. Une élection présidentielle est prévue en septembre, mais il n'a pas dit s'il se présenterait. Son fils Gamal, 47 ans, est donné comme un possible successeur.
SalSoul- Modérateur
Re: Ca chauffe en Egypte
Mouch i9oulou ...
El Morzak Ijih .......men Eskandaria ????
El Morzak Ijih .......men Eskandaria ????
SalSoul- Modérateur
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