La nostalgie Bourguiba
Page 1 sur 1
La nostalgie Bourguiba
« Bourguiba est le premier militant de la révolution », insiste ce septuagénaire. Cette autre native de la ville blanche confirme. Elle a la larme à l’œil en évoquant « le père du peuple » décédé à 97 ans en l’an 2000 et qui repose dans son mausolée à Monastir : « Avec cette révolution, les Tunisiens réapprennent leur histoire. »
À commencer par celle de l’indépendance et d’un homme providentiel, en 1956. « Il fut le premier, dans un pays musulman, à donner à la femme un statut indépendant » raconte un autre passant.
Pour cet homme : « C’est lui qui nous a éduqués. Il a répondu à quelqu’un qui lui demandait s’il ne craignait pas d’éduquer son peuple « Je préfère parler à un peuple qui me comprend. » A-t-il répondu. Il a imposé les écoles, puis les collèges et les lycées. « Et quand un enseignant lui a dit que les enfants venaient à l’école mais n’apprenaient pas parce qu’ils avaient faim, il a imposé des cantines dans les écoles. »
Habib Bourguiba n’a pas su passer la main. Ses dernières années ont été pathétiques, et les Tunisiens ont appris au matin du 7 novembre 1987 que le général Ben Ali, alors Premier ministre, avait pris le pouvoir au bout d’une crise sociale et politique qui avait duré dix ans. Le père de l’indépendance tient peut-être une revanche. Posthume. « Parce qu’il a éduqué ses enfants, hommes et femmes » disent les Tunisiens.
À commencer par celle de l’indépendance et d’un homme providentiel, en 1956. « Il fut le premier, dans un pays musulman, à donner à la femme un statut indépendant » raconte un autre passant.
Pour cet homme : « C’est lui qui nous a éduqués. Il a répondu à quelqu’un qui lui demandait s’il ne craignait pas d’éduquer son peuple « Je préfère parler à un peuple qui me comprend. » A-t-il répondu. Il a imposé les écoles, puis les collèges et les lycées. « Et quand un enseignant lui a dit que les enfants venaient à l’école mais n’apprenaient pas parce qu’ils avaient faim, il a imposé des cantines dans les écoles. »
Habib Bourguiba n’a pas su passer la main. Ses dernières années ont été pathétiques, et les Tunisiens ont appris au matin du 7 novembre 1987 que le général Ben Ali, alors Premier ministre, avait pris le pouvoir au bout d’une crise sociale et politique qui avait duré dix ans. Le père de l’indépendance tient peut-être une revanche. Posthume. « Parce qu’il a éduqué ses enfants, hommes et femmes » disent les Tunisiens.
Adminos- admin
Sujets similaires
» Bourguiba [you will be always our Leader]
» Bourguiba.....des timbres
» bourguiba encore
» Pourquoi il n’y a plus de Bourguiba
» Bourguiba en exil
» Bourguiba.....des timbres
» bourguiba encore
» Pourquoi il n’y a plus de Bourguiba
» Bourguiba en exil
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum