Les SMS de Leïla Trabelsi sèment le désordre en Tunisie
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Les SMS de Leïla Trabelsi sèment le désordre en Tunisie
Le procès du Tunisien Samir Feriani, haut fonctionnaire de la police, qui a repris le 29 septembre dernier au tribunal militaire de Tunis a révélé bien des surprises. Le site d’informations Kapitalis rapporte à ce propos que le tribunal de Première Instance de Tunis examinera bientôt une affaire ayant lien avec des SMS envoyés par Leïla Trabelsi à des hommes d’affaires et des responsables politiques tunisiens pour semer la pagaille dans le pays.
Au cours des mois passés, de nombreux incidents et désordres (incendies, dégradations, destructions, agressions, etc) ont éclaté de manière intermittente dans certaines régions de Tunisie, sans qu’on puisse en expliquer les causes, ni même démasquer les auteurs, rappelle Kapitalis.
La thèse du complot fomenté par le couple présidentiel en exil, Zine el Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi, avec la complicité de certains de leurs acolytes restés en Tunisie avait longtemps été avancée, mais sans preuves tangibles.
Les services de sécurité tunisiens avaient même annoncé l’arrestation d’individus distribuant des sommes d’argent à des délinquants, les incitant à semer la pagaille dans plusieurs villes du pays, mais les résultats de cette enquête n'ont pas été publiés. Aujourd'hui, les choses semblent se préciser.
Durant sa plaidoirie, Samir Ben Amor, avocat de Samir Feriani, a rapporté que l’ex-première dame de la Tunisie est le commanditaire de ces mystérieux SMS. L'avocat accuse, en outre, Leïla Trabelsi d’être derrière l’entrée illégale d’armes sur le territoire tunisien.
«Des SMS ont été envoyés à des hommes d’affaires, des responsables politiques (qui sont aujourd’hui à la tête de partis) et d’autres personnes pour qu’ils provoquent le désordre et empêchent la transition démocratique», a avancé Me Ben Amor.
Selon la même source, les personnalités impliquées dans cette affaire, soudoyaient d’autres individus, leur procuraient des armes et les incitaient à mettre en œuvre ces plans de déstabilisation pour plonger à nouveau le pays dans le chaos. L'objectif était de justifier une reprise en main de la situation par les hommes de l’ex-président restés en Tunisie.
Le site d’informations précise que ce plan prévoyait l’enlèvement de personnalités ou des personnes proches des responsables du gouvernement actuel pour faire du chantage. Dans les SMS, il était également question d’attentats à l’explosif, notamment à la synagogue de la Ghriba à Djerba, à la caserne de Laâouina, au nord de Tunis, et dans d’autres lieux publics.
Ce complot a été démasqué quelques semaines avant l’arrestation de Samir Feriani. L’avocat a expliqué que l’expéditeur du message s’était trompé de destinataire, en envoyant le SMS à un avocat. Et les membres du complot ont été contraints d’abandonner le projet.
Mais pour l’heure, Me Ben Amor a indiqué qu’aucune information supplémentaire à ce propos ne sera divulguée, ni même le nom de l'avocat dont il est question, tant que l’enquête est en cours
SOURCE
Au cours des mois passés, de nombreux incidents et désordres (incendies, dégradations, destructions, agressions, etc) ont éclaté de manière intermittente dans certaines régions de Tunisie, sans qu’on puisse en expliquer les causes, ni même démasquer les auteurs, rappelle Kapitalis.
La thèse du complot fomenté par le couple présidentiel en exil, Zine el Abidine Ben Ali et Leïla Trabelsi, avec la complicité de certains de leurs acolytes restés en Tunisie avait longtemps été avancée, mais sans preuves tangibles.
Les services de sécurité tunisiens avaient même annoncé l’arrestation d’individus distribuant des sommes d’argent à des délinquants, les incitant à semer la pagaille dans plusieurs villes du pays, mais les résultats de cette enquête n'ont pas été publiés. Aujourd'hui, les choses semblent se préciser.
Durant sa plaidoirie, Samir Ben Amor, avocat de Samir Feriani, a rapporté que l’ex-première dame de la Tunisie est le commanditaire de ces mystérieux SMS. L'avocat accuse, en outre, Leïla Trabelsi d’être derrière l’entrée illégale d’armes sur le territoire tunisien.
«Des SMS ont été envoyés à des hommes d’affaires, des responsables politiques (qui sont aujourd’hui à la tête de partis) et d’autres personnes pour qu’ils provoquent le désordre et empêchent la transition démocratique», a avancé Me Ben Amor.
Selon la même source, les personnalités impliquées dans cette affaire, soudoyaient d’autres individus, leur procuraient des armes et les incitaient à mettre en œuvre ces plans de déstabilisation pour plonger à nouveau le pays dans le chaos. L'objectif était de justifier une reprise en main de la situation par les hommes de l’ex-président restés en Tunisie.
Le site d’informations précise que ce plan prévoyait l’enlèvement de personnalités ou des personnes proches des responsables du gouvernement actuel pour faire du chantage. Dans les SMS, il était également question d’attentats à l’explosif, notamment à la synagogue de la Ghriba à Djerba, à la caserne de Laâouina, au nord de Tunis, et dans d’autres lieux publics.
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Mais pour l’heure, Me Ben Amor a indiqué qu’aucune information supplémentaire à ce propos ne sera divulguée, ni même le nom de l'avocat dont il est question, tant que l’enquête est en cours
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SalSoul- Modérateur
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