Le jugement de Ben ali
3 participants
Page 1 sur 1
Le jugement de Ben ali
D'après le 1er ministre Mr Baji Kaid SEBSI dans une interview accordée ce soir(13/6/11 à 20h30 heure tunisienne) à Al jazeera qe le jugement de Ben Ali (el makhlou3) aura lieu le 20 juin 2011.(bonne nouvelle)
Adminos- admin
Re: Le jugement de Ben ali
Adminos a écrit:.....Ben Ali ......
Qui c est cette "crapule" ???
SalSoul- Modérateur
Re: Le jugement de Ben ali
Tunisie : le procès Ben Ali aura lieu le 20 juin, mais sans lui
L'ex-président tunisien réfugié en Arabie saoudite et son entourage vont devoir répondre de plus de 90 chefs d'accusation, parmi lesquels homicides volontaires, abus de pouvoir, malversation, trafic de pièces archéologiques ou blanchiment d'argent.
Le procès par contumace de l'ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie saoudite, commencera le 20 juin, a annoncé lundi soir le Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi. Ben Ali et son entourage auront à répondre de plus de 90 chefs d'accusation, a précisé le chef du gouvernement tunisien. Il a aussi indiqué que Tunis n'avait jamais reçu de réponse des autorités saoudiennes à sa demande de lui remettre l'ancien président. Après 23 ans de pouvoir sans partage, Zine el Abidine Ben Ali avait fui la Tunisie le 14 janvier pour l'Arabie Saoudite, sous la pression d'un puissant soulèvement populaire.
Ben Ali était sorti de son silence pour la première fois le 6 juin dernier, qualifiant de "mascarade", par l'intermédiaire de son avocat français Jean-Yves Le Borgne, le procès instruit à son encontre à Tunis et les perquisitions menées dans ses bureaux. C'est la première fois qu'il s'exprimait, même indirectement, depuis qu'il ,avait dû fuir la Tunisie pour l'Arabie saoudite. Un proche de sa famille avait affirmé qu'il avait été victime à la mi-février d'un AVC (accident vasculaire cérébral) qui l'avait plongé dans le coma. Selon lui, "les perquisitions effectuées dans ses bureaux officiels et personnels ne sont que des mises en scène destinées à le discréditer".
Une famille considérablement enrichie
Ben Ali affirmait également par le biais de son conseil parisien "qu'il ne possède ni biens immobiliers ni avoirs bancaires en France, non plus que dans un autre pays étranger". Le ministère tunisien de la Justice avait annoncé quelques jours plus tôt que le président déchu et son épouse Leïla Trabelsi seraient jugés par contumace "dans les jours ou les semaines à venir" pour deux premières affaires. Un premier dossier porte sur "la découverte d'armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage", le deuxième sur 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anticorruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd dans la banlieue nord de Tunis, selon un porte-parole du ministère.
Selon le ministère de la Justice, les enquêtes en cours visant le couple Ben Ali, sa famille et d'anciens ministres et responsables du régime déchu concernent des cas d'homicides volontaires, abus de pouvoir, malversation, trafic de pièces archéologiques, blanchiment d'argent et violation de la réglementation sur les marchés publics. Plusieurs pays européens ont gelé les avoirs de l'ex-président tunisien et ceux de sa famille, qui s'était considérablement enrichie pendant ses 23 ans de pouvoir.
SOURCE
L'ex-président tunisien réfugié en Arabie saoudite et son entourage vont devoir répondre de plus de 90 chefs d'accusation, parmi lesquels homicides volontaires, abus de pouvoir, malversation, trafic de pièces archéologiques ou blanchiment d'argent.
Le procès par contumace de l'ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, réfugié en Arabie saoudite, commencera le 20 juin, a annoncé lundi soir le Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi. Ben Ali et son entourage auront à répondre de plus de 90 chefs d'accusation, a précisé le chef du gouvernement tunisien. Il a aussi indiqué que Tunis n'avait jamais reçu de réponse des autorités saoudiennes à sa demande de lui remettre l'ancien président. Après 23 ans de pouvoir sans partage, Zine el Abidine Ben Ali avait fui la Tunisie le 14 janvier pour l'Arabie Saoudite, sous la pression d'un puissant soulèvement populaire.
Ben Ali était sorti de son silence pour la première fois le 6 juin dernier, qualifiant de "mascarade", par l'intermédiaire de son avocat français Jean-Yves Le Borgne, le procès instruit à son encontre à Tunis et les perquisitions menées dans ses bureaux. C'est la première fois qu'il s'exprimait, même indirectement, depuis qu'il ,avait dû fuir la Tunisie pour l'Arabie saoudite. Un proche de sa famille avait affirmé qu'il avait été victime à la mi-février d'un AVC (accident vasculaire cérébral) qui l'avait plongé dans le coma. Selon lui, "les perquisitions effectuées dans ses bureaux officiels et personnels ne sont que des mises en scène destinées à le discréditer".
Une famille considérablement enrichie
Ben Ali affirmait également par le biais de son conseil parisien "qu'il ne possède ni biens immobiliers ni avoirs bancaires en France, non plus que dans un autre pays étranger". Le ministère tunisien de la Justice avait annoncé quelques jours plus tôt que le président déchu et son épouse Leïla Trabelsi seraient jugés par contumace "dans les jours ou les semaines à venir" pour deux premières affaires. Un premier dossier porte sur "la découverte d'armes et de drogues dans le palais présidentiel de Carthage", le deuxième sur 27 millions de dollars en liquide découverts en février par la commission tunisienne anticorruption dans un palais de Ben Ali à Sidi Bou Saïd dans la banlieue nord de Tunis, selon un porte-parole du ministère.
Selon le ministère de la Justice, les enquêtes en cours visant le couple Ben Ali, sa famille et d'anciens ministres et responsables du régime déchu concernent des cas d'homicides volontaires, abus de pouvoir, malversation, trafic de pièces archéologiques, blanchiment d'argent et violation de la réglementation sur les marchés publics. Plusieurs pays européens ont gelé les avoirs de l'ex-président tunisien et ceux de sa famille, qui s'était considérablement enrichie pendant ses 23 ans de pouvoir.
SOURCE
SalSoul- Modérateur
TUNISIE : à la veille de son procès, "ZABA" donne son point de vue
La Tunisie s'apprête à juger lundi 20 juin son président déchu Ben Ali, en son absence, tandis que de son refuge en Arabie saoudite celui-ci a contesté vigoureusement les accusations et dénoncé un procès visant, selon lui, à "détourner l'attention" des difficultés du pays.
Lundi matin, devant un tribunal de première instance de Tunis, s'ouvrira la première d'une série d'actions en justice intentées contre l'ancien homme fort de la Tunisie, son épouse Leïla Trabelsi et son entourage.
Dans ce premier volet des actions au civil, ce sont seulement Zine El Abidine Ben Ali et son épouse qui sont poursuivis, suite à la découverte de sommes très importantes en argent et en bijoux, ainsi que d'armes et de stupéfiants dans deux palais.
Depuis sa fuite en Arabie saoudite, le 14 janvier, après un mois d'une révolte populaire durement réprimée, Ben Ali était resté très discret. Mais à la veille du procès il a tenu à faire connaître son point de vue.
Ce procès est une "fumisterie"
Dimanche, l'ex-président a "vigoureusement contesté", dans un communiqué de son avocat libanais, toutes les accusations portées contre lui. Et l'homme qui a dirigé la Tunisie sans partage pendant 23 ans a souhaité que son pays surmonte "le chaos et l'obscurité".
La veille, un membre anonyme de son entourage avait dénoncé une "justice de vainqueurs bâtie sur de fausses accusations", affirmant que pour Zine El Abidine Ben Ali, ce procès n'a d'autre but que "de détourner l'attention des Tunisiens des troubles qui agitent le pays".
De nombreux Tunisiens déplorent pour leur part que le président et son épouse, accusée d'avoir accaparé avec sa famille des pans entiers de l'économie tunisienne, ne soient pas sur le banc des accusés.
Pour certains, comme le journaliste Taoufik Ben Brik, opposant acharné du régime, ce procès sans Ben Ali est une "fumisterie" et les autorités auraient mieux fait de juger d'abord les membres de l'entourage présidentiel encore en Tunisie.
Un avocat refuse de plaider pour Ben Ali
Pour d'autres comme Slah Jourchi, vice-président de la Ligue des droits de l'homme, le procès aura quand même "une portée psychologique et politique" car les Tunisiens veulent "connaître la vérité et voir l'ex-président rendre compte au peuple".
Des avocats ont été commis d'office pour défendre Ben Ali. L'un d'entre eux a cependant fait savoir qu'il refuserait de plaider pour l'ex-président.
Dans un entretien au quotidien La Presse, Maître Rached Fray a expliqué sa décision en invoquant notamment "sa profonde foi dans les principes de la révolution" et le fait qu'il est secrétaire général de l'ordre national des avocats.
Des Tunisiens "seraient certainement offusqués de voir un membre de l'ordre national plaider pour Ben Ali et son épouse", a-t-il expliqué, tout en soulignant que les droits de la défense seraient préservés car cinq avocats ont été désignés d'office.
93 chefs d'accusation
Le procès qui commence lundi n'est que le début d'un long processus dont la durée est encore indéterminée. Les autorités ont annoncé que 93 chefs d'accusation avaient été retenus contre l'ex président et des proches, dont 35 seront déférés devant la justice militaire.
Ces derniers concernent notamment des accusations d'homicides volontaires ainsi que des cas de torture, passibles de la peine de mort.
D'autres personnes de l'entourage de Zine El Abidine Ben Ali doivent aussi être jugées par la justice militaire. Celle-ci instruit de nombreux dossiers sur des faits s'étant produits pendant le mois qui a précédé la fuite du dirigeant déchu afin de déterminer les responsabilités dans la mort de manifestants.
Quelque 300 personnes ont trouvé la mort pendant cette période. Il s'agit, a expliqué un responsable de la justice militaire, de savoir "qui a tué, qui a donné l'ordre de tuer?"
A Paris, le parquet a par ailleurs ouvert une information judiciaire pour blanchiment contre Ben Ali afin d'identifier et de geler ses biens en France.
SOURCE
Lundi matin, devant un tribunal de première instance de Tunis, s'ouvrira la première d'une série d'actions en justice intentées contre l'ancien homme fort de la Tunisie, son épouse Leïla Trabelsi et son entourage.
Dans ce premier volet des actions au civil, ce sont seulement Zine El Abidine Ben Ali et son épouse qui sont poursuivis, suite à la découverte de sommes très importantes en argent et en bijoux, ainsi que d'armes et de stupéfiants dans deux palais.
Depuis sa fuite en Arabie saoudite, le 14 janvier, après un mois d'une révolte populaire durement réprimée, Ben Ali était resté très discret. Mais à la veille du procès il a tenu à faire connaître son point de vue.
Ce procès est une "fumisterie"
Dimanche, l'ex-président a "vigoureusement contesté", dans un communiqué de son avocat libanais, toutes les accusations portées contre lui. Et l'homme qui a dirigé la Tunisie sans partage pendant 23 ans a souhaité que son pays surmonte "le chaos et l'obscurité".
La veille, un membre anonyme de son entourage avait dénoncé une "justice de vainqueurs bâtie sur de fausses accusations", affirmant que pour Zine El Abidine Ben Ali, ce procès n'a d'autre but que "de détourner l'attention des Tunisiens des troubles qui agitent le pays".
De nombreux Tunisiens déplorent pour leur part que le président et son épouse, accusée d'avoir accaparé avec sa famille des pans entiers de l'économie tunisienne, ne soient pas sur le banc des accusés.
Pour certains, comme le journaliste Taoufik Ben Brik, opposant acharné du régime, ce procès sans Ben Ali est une "fumisterie" et les autorités auraient mieux fait de juger d'abord les membres de l'entourage présidentiel encore en Tunisie.
Un avocat refuse de plaider pour Ben Ali
Pour d'autres comme Slah Jourchi, vice-président de la Ligue des droits de l'homme, le procès aura quand même "une portée psychologique et politique" car les Tunisiens veulent "connaître la vérité et voir l'ex-président rendre compte au peuple".
Des avocats ont été commis d'office pour défendre Ben Ali. L'un d'entre eux a cependant fait savoir qu'il refuserait de plaider pour l'ex-président.
Dans un entretien au quotidien La Presse, Maître Rached Fray a expliqué sa décision en invoquant notamment "sa profonde foi dans les principes de la révolution" et le fait qu'il est secrétaire général de l'ordre national des avocats.
Des Tunisiens "seraient certainement offusqués de voir un membre de l'ordre national plaider pour Ben Ali et son épouse", a-t-il expliqué, tout en soulignant que les droits de la défense seraient préservés car cinq avocats ont été désignés d'office.
93 chefs d'accusation
Le procès qui commence lundi n'est que le début d'un long processus dont la durée est encore indéterminée. Les autorités ont annoncé que 93 chefs d'accusation avaient été retenus contre l'ex président et des proches, dont 35 seront déférés devant la justice militaire.
Ces derniers concernent notamment des accusations d'homicides volontaires ainsi que des cas de torture, passibles de la peine de mort.
D'autres personnes de l'entourage de Zine El Abidine Ben Ali doivent aussi être jugées par la justice militaire. Celle-ci instruit de nombreux dossiers sur des faits s'étant produits pendant le mois qui a précédé la fuite du dirigeant déchu afin de déterminer les responsabilités dans la mort de manifestants.
Quelque 300 personnes ont trouvé la mort pendant cette période. Il s'agit, a expliqué un responsable de la justice militaire, de savoir "qui a tué, qui a donné l'ordre de tuer?"
A Paris, le parquet a par ailleurs ouvert une information judiciaire pour blanchiment contre Ben Ali afin d'identifier et de geler ses biens en France.
SOURCE
SalSoul- Modérateur
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum