PRX NOBEL 2008

amor souki Ven 10 Oct - 19:42

Prix Nobel de médecine en 2008

Le Pr Luc MONATAGNIER est un ami de la Tunisie

" Le désir de bonne santé, de mieux être sont des valeurs universelles partagées par tous les humains quelles que soient leurs différences culturelles, les satisfaire serait bien mieux que l'archaïsme des guerres, un moyen de faire une bonne entrée dans le troisième millénaire ".

C'est en ces termes que le professeur Luc Montagnier concluait la conférence donnée à Sousse le 21 février 2004 à l'occasion de la Journée Pharmaceutique du Centre qu'organise annuellement le Conseil de l'ordre régional des Pharmaciens à Sousse. Les propos du Pr Montagnier résument succinctement la disponibilité du scientifique dans la recherche contre le SIDA avec un élan à la fois scientifique et humanitaire. Il est le Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention SIDA associé à l'UNESCO. Son passé et son vécu dans le monde de la médecine ainsi que ses travaux de recherche effectués dans le but d'éradiquer un grand malheur des temps modernes qu'est la maladie du SIDA, lui ont valu le prix Nobel 2008 de médecine. Parce qu'il a été parmi nous à Sousse en février 2004 et qu'il y reviendra le samedi 28 février 2009, Professeur Luc Montagnier pourrait nous permettre de dire qu'il est désormais l'ami de la Tunisie.

Signalons enfin que le Conseil d'Ordre Régional des Pharmaciens à Sousse organisera le samedi 28 février 2009, la dixième journée pharmaceutique à laquelle prendront part de grands noms de la médecine et de la science pharmaceutique tels que Bernard DEBRE, ancien ministère, chef du service Urologie de l'Hôpital Cochin à Paris, Axel Kahn président de l'université Paris Descartes, Mohamed Kallel professeur à la faculté de pharmaciens de Monastir et Etienne Baulieu ancien président de l'Académie des Sciences de France.

Mounir EL GAÏED

Le Temps du 10/10/2008.

amor souki Dim 12 Oct - 0:04

Le Nobel de la paix au médiateur finlandais Martti Ahtisaari

Le Temps-Agences - Le prix Nobel de la paix a été attribué hier à l'ancien président finlandais Martti Ahtisaari pour ses nombreuses médiations de paix à travers le monde depuis 30 ans, malgré un échec notable au Kosovo.

"Ces efforts ont contribué à un monde plus pacifique et à la +fraternité entre les nations+ dans l'esprit d'Alfred Nobel", a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes.

Agé de 71 ans, Martti Ahtisaari a sillonné la planète au service de la paix, notamment à la tête de la Crisis Management Initiative (CMI, Initiative de gestion des crises), l'ONG qu'il a fondée en 2000.

En 2005, il a présidé à l'accord de paix entre le gouvernement indonésien et les ex-rebelles indépendantistes du Mouvement Aceh libre (GAM), mettant fin à un conflit qui a fait environ 15.000 morts.

Un épilogue heureux qui tranche avec une actualité dominée par les violences, du Proche-Orient au Caucase en passant par l'Irak, l'Afghanistan, le Sri Lanka ou la Birmanie.

"Je suis surpris que les Norvégiens puissent prendre une telle décision. J'ai 12,5% de sang norvégien et ça devrait me disqualifier" pour le Nobel, a réagi le diplomate finlandais -qui a un arrière grand-père norvégien- hier sur la radio NRK.

Considéré comme un sérieux prétendant au prix de la paix depuis plusieurs années, M. Ahtisaari reçoit la prestigieuse récompense alors qu'il reste sur un échec.

Dans ses fonctions d'envoyé spécial de l'ONU entre novembre 2005 et mars 2007, le Finlandais n'a en effet pas réussi à résoudre le casse-tête kosovar.

"Il n'y a pas d'alternative à un Kosovo indépendant", a déclaré à l'AFP Geir Lundestad, secrétaire du comité Nobel, dont il guide les réflexions sans avoir le droit de vote.

"On ne dit pas que tout ce qu'a fait M. Ahtisaari s'est traduit par un succès mais il a eu des réussites magnifiques", a-t-il ajouté.

Instituteur de formation et président de Finlande de 1994 à 2000, M. Ahtisaari a œuvré entre 1977 et 1990 à l'accession pacifique de la Namibie à l'indépendance. Sa médiation "la plus importante", a-t-il estimé hier, "car elle a pris énormément de temps".

En 1999, il joue les intermédiaires pour mettre fin aux bombardements de l'Otan contre la Yougoslavie de Slobodan Milosevic.

En 2000, il supervise aussi le désarmement de l'Armée républicaine irlandaise (IRA) en Irlande du Nord et, l'an dernier, il organise des pourparlers entre Irakiens sunnites et chiites pour jeter des ponts entre les deux communautés.

En distinguant M. Ahtisaari parmi les 197 candidats en lice, plutôt que des dissidents chinois ou des militants russes donnés comme favoris avant l'annonce officielle, le comité Nobel a opté pour un candidat consensuel.

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