Bardo : Des proches des victimes françaises outrés par l’attitude de Caïd Essebsi
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Bardo : Des proches des victimes françaises outrés par l’attitude de Caïd Essebsi
Des proches des victimes françaises de l’attentat du Bardo, se disent choqués par l’attitude du président de la république Beji Caïd Essebsi.
Deux Français, proches de touristes tués le 18 mars 2015, dans l’attentat du Bardo, ont cependant accepté de venir à Tunis, pour assister, vendredi, au Bardo, à la cérémonie du souvenir, présidée par le président Caïd Essebsi, dans l’espoir de rencontrer le président et d’échanger avec lui sur cette affaire, notamment la clôture du dossier par la justice tunisienne.
«C’était compliqué, rien n’était organisé. On nous a promis de rencontrer le président et d’avoir un temps de parole avec lui mais ce ne fut pas le cas», a déploré Anne-Sophie Tinois, qui a perdu son père dans cette attaque terroriste, ajoutant : «Il nous a serré la main, et a lancé ‘‘c’est la vie’’, et c’est douloureux. Je ne demande pas la pitié mais qu’on ne nous dise pas c’est la vie, d’autant que depuis l’attentat nous n’avons jamais été contactés par les autorités tunisiennes».
Les victimes ont indiqué, hier, aux médias français, avoir regretté de s’être déplacées et ont vu, dans cette cérémonie, une «mascarade médiatique», et non un hommage aux victimes et à leurs proches.
«Le président tunisien devait avouer une responsabilité de l’Etat, notamment dans le manque de sécurité, le jour de l’attentat. On voulait lui dire d’homme à homme que le 18 mars 2015, il y a eu défaillance institutionnelle de la police tunisienne», a indiqué, Me Pauline Manesse, l’avocate des victimes.
Le chef d’État a laissé une image négative chez des victimes qui doutaient de l’impartialité de la justice tunisienne dans le traitement de cette affaire.
Hassan Arfaoui, conseiller auprès du président de la République, a cru devoir démentir, sur Mosaique FM, ces informations relayées par les médias français, bien qu’une vidéo en ce sens ait été diffusée par « Le Parisien« et affirmé que «les familles des victimes des attentats du Bardo et leurs représentants présents avec le président vont rétablir eux-mêmes la vérité à travers un communiqué qu’ils s’apprêtent à rendre public».
Hassan Arfaoui a ajouté que le président Caïd Essebsi a tenu inaugurer l’exposition «Lieux saints partagés», au Musée du Bardo, avec les victimes familles des attentats du Bardo, pour leur manifester sa « solidarité, son soutien, son affection et compassion»…
Deux Français, proches de touristes tués le 18 mars 2015, dans l’attentat du Bardo, ont cependant accepté de venir à Tunis, pour assister, vendredi, au Bardo, à la cérémonie du souvenir, présidée par le président Caïd Essebsi, dans l’espoir de rencontrer le président et d’échanger avec lui sur cette affaire, notamment la clôture du dossier par la justice tunisienne.
«C’était compliqué, rien n’était organisé. On nous a promis de rencontrer le président et d’avoir un temps de parole avec lui mais ce ne fut pas le cas», a déploré Anne-Sophie Tinois, qui a perdu son père dans cette attaque terroriste, ajoutant : «Il nous a serré la main, et a lancé ‘‘c’est la vie’’, et c’est douloureux. Je ne demande pas la pitié mais qu’on ne nous dise pas c’est la vie, d’autant que depuis l’attentat nous n’avons jamais été contactés par les autorités tunisiennes».
Les victimes ont indiqué, hier, aux médias français, avoir regretté de s’être déplacées et ont vu, dans cette cérémonie, une «mascarade médiatique», et non un hommage aux victimes et à leurs proches.
«Le président tunisien devait avouer une responsabilité de l’Etat, notamment dans le manque de sécurité, le jour de l’attentat. On voulait lui dire d’homme à homme que le 18 mars 2015, il y a eu défaillance institutionnelle de la police tunisienne», a indiqué, Me Pauline Manesse, l’avocate des victimes.
Le chef d’État a laissé une image négative chez des victimes qui doutaient de l’impartialité de la justice tunisienne dans le traitement de cette affaire.
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