Matériaux de bâtiment

Selon une plainte déposée par le directeur d'une société de bâtiment qui soupçonnait l'un de ses deux gardiens de nuit d'avoir volé des matériaux de bâtiments et une importante quantité de fers, le butin est estimé à des milliers de dinars.

L'affaire a été déclenchée suite à une plainte du gardien de nuit, collègue de l'accusé.

Celui-ci accuse son collègue d'avoir rassemblé une importante quantité de matériaux de bâtiments, des rouleaux de fer ainsi que des matériaux sanitaire et au lieu de les stocker à l'intérieur de l'entrepôt, il céda la marchandise à une tierce personne. Cette dernière, emportait la marchandise à l'aide de son véhicule, en contre partie, d'une somme modique d'argent.

Le gardien déclara alors qu'il avait remarqué l'accusé agir de cette façon pas mal de fois, mais il n'a jamais imaginé qu'il s'agissait de vol, il pensait que ce dernier rassemblait la marchandise pour la stocker par la suite à l'intérieur de l'entrepôt.

Suite à un contrôle, les responsables ont découvert une grande diminution dans les stocks.

Une enquête fut ouverte et l'accusé a été arrêté.

Lors de l'interrogatoire, l'accusé a nié les faits déclarant qu'il n'était pas seul à surveiller les matériaux et les bâtiments.

Arrêté, le gardien de nuit a été inculpé d'abus de confiance. Interrogé, il nia les faits et clama son innocence. Mais ses antécédents judiciaires ne plaidaient pas à son faveur puisqu'il avait l'habitude de commettre ce genre de délits.

Son avocat plaida son innocence, affirmant que son client n'était pour rien et que le témoin n'a pas accepté d'être confronté avec son client affirmant que l'accusation est bâtie seulement sur les paroles de son collègue, sollicitant du juge l'acquittement de son client pour absence des preuves tangibles.

La cour appréciera.