Le Dinar plonge et perd plus de 3%. La BCT n’y pourrait rien ?
2 participants
Page 1 sur 1
Le Dinar plonge et perd plus de 3%. La BCT n’y pourrait rien ?
Le Dinar plonge et perd plus de 3%. La BCT n’y pourrait rien ?
Cette baisse est expliquée principalement par l’aggravation du déficit de la balance des paiements extérieurs ainsi que par le déséquilibre entre l’offre et la demande de liquidité en devises.
Dans une déclaration à Africanmanager, l’expert économique, Moez Labidi a affirmé que tant que les fondamentaux économiques ne virent pas au vert, tant que le dinar tunisien restera sous pression, il est essentiel de mettre en place des mesures courageuses et audacieuses au niveau de la balance commerciale.
Il a appelé, en outre, à la rationalisation des importations pour qu’elles ciblent en priorité les produits de seconde nécessité. « Il est impératif de limiter l’importation de certains produits (cosmétiques, jouets, chocolats..), avant que nous soyons forcés, demain, de rationnaliser les médicaments et les pièces de rechange, des produits qui demeurent de première nécessité pour la Tunisie », a-t-il dit.
Au sujet des origines de la baisse du dinar, Moez Labidi a expliqué que cette baisse est liée principalement à celle des fondamentaux de l’économie tunisienne, notamment les facteurs conjoncturels liés principalement à l’attentisme qui caractérise le comportement des investisseurs étrangers eu égard au manque de visibilité politique, associé, entre autres, aux élections. Il convient à cet égard de citer le rapport de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) rendu public, mardi, à Tunis, faisant état de la chute des investissements directs étrangers en Tunisie de 27,5% en 2013, par rapport à 2012.
Selon Moez Labidi, la grande confiance manifestée suite à l’annonce de la formation d’un gouvernement de technocrates s’est évaporée, aujourd’hui, à cause du doute qui plane sur la capacité du gouvernement de Mehdi Jomaâ à déclencher une dynamique de réformes sérieuses pour affiner les finances publics et limiter le recours fréquent au capital étranger.
A cela s’ajoute, selon lui, la menace déflationniste qui plane sur l’Europe et retarde la reprise dans la zone euro et du coup les exportations tunisiennes vers cette destination.
En outre, il a expliqué la chute du dinar par des facteurs structurels liés principalement à l’essoufflement de la compétitivité de l’économie nationale qui manque aujourd’hui de valeur ajoutée.
Il a reconnu que la Chine et la Turquie sont aujourd’hui les vrais responsables de la détérioration du déficit de la balance commerciale à hauteur de 30%.
A notre interrogation sur la partie responsable de cette chute, l’expert économique a exonéré la Banque centrale de cette responsabilité, estimant que la BCT peut amortir un choc sur le dinar à travers ses interventions sur le marché de change, mais ne pourra jamais inverser une tendance baissière générée par la dégradation des fondamentaux économiques du pays.
C’est depuis plusieurs semaines, déjà, que la dépréciation de la monnaie tunisienne n’a cessé de s’amplifier, pour atteindre des valeurs inquiétantes voire menaçantes pour l’économie nationale. Depuis la matinée du mardi, 24 juin 2014, le dinar a chuté à vive allure vis-à-vis de la devise européenne et vient effleurer ses plus bas niveaux historiques non loin de 2,3 DT pour un euro. Un mouvement qui n'a eu de cesse de s'amplifier depuis plusieurs semaines et qui a fait perdre à la monnaie tunisienne 3,36% de sa valeur face à la monnaie unique sur un mois.
Durant l’après-midi de cette même journée, le marché de change tunisien est resté fortement marqué par un violent mouvement baissier sur le dinar, clôturant la journée, à 2.3000 face à l’euro et à 1.6920 face au dollar enregistrant ainsi une des plus fortes variations journalières jamais connue sur le marché de change tunisien soit 140 pips face l’euro et 170 pips face au billet vert, sachant qu’il est entendu par pip « percentage in point » une unité de variation du taux de change d'une paire de devises.Cette baisse est expliquée principalement par l’aggravation du déficit de la balance des paiements extérieurs ainsi que par le déséquilibre entre l’offre et la demande de liquidité en devises.
Dans une déclaration à Africanmanager, l’expert économique, Moez Labidi a affirmé que tant que les fondamentaux économiques ne virent pas au vert, tant que le dinar tunisien restera sous pression, il est essentiel de mettre en place des mesures courageuses et audacieuses au niveau de la balance commerciale.
Il a appelé, en outre, à la rationalisation des importations pour qu’elles ciblent en priorité les produits de seconde nécessité. « Il est impératif de limiter l’importation de certains produits (cosmétiques, jouets, chocolats..), avant que nous soyons forcés, demain, de rationnaliser les médicaments et les pièces de rechange, des produits qui demeurent de première nécessité pour la Tunisie », a-t-il dit.
Au sujet des origines de la baisse du dinar, Moez Labidi a expliqué que cette baisse est liée principalement à celle des fondamentaux de l’économie tunisienne, notamment les facteurs conjoncturels liés principalement à l’attentisme qui caractérise le comportement des investisseurs étrangers eu égard au manque de visibilité politique, associé, entre autres, aux élections. Il convient à cet égard de citer le rapport de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED) rendu public, mardi, à Tunis, faisant état de la chute des investissements directs étrangers en Tunisie de 27,5% en 2013, par rapport à 2012.
Selon Moez Labidi, la grande confiance manifestée suite à l’annonce de la formation d’un gouvernement de technocrates s’est évaporée, aujourd’hui, à cause du doute qui plane sur la capacité du gouvernement de Mehdi Jomaâ à déclencher une dynamique de réformes sérieuses pour affiner les finances publics et limiter le recours fréquent au capital étranger.
A cela s’ajoute, selon lui, la menace déflationniste qui plane sur l’Europe et retarde la reprise dans la zone euro et du coup les exportations tunisiennes vers cette destination.
En outre, il a expliqué la chute du dinar par des facteurs structurels liés principalement à l’essoufflement de la compétitivité de l’économie nationale qui manque aujourd’hui de valeur ajoutée.
Il a reconnu que la Chine et la Turquie sont aujourd’hui les vrais responsables de la détérioration du déficit de la balance commerciale à hauteur de 30%.
A notre interrogation sur la partie responsable de cette chute, l’expert économique a exonéré la Banque centrale de cette responsabilité, estimant que la BCT peut amortir un choc sur le dinar à travers ses interventions sur le marché de change, mais ne pourra jamais inverser une tendance baissière générée par la dégradation des fondamentaux économiques du pays.
Adminos- admin
Re: Le Dinar plonge et perd plus de 3%. La BCT n’y pourrait rien ?
ça va pas du tout c'est grave
sabri09- Platine
Sujets similaires
» Quand la météo perd le nord
» Comment Apple Watch pourrait vous sauver la vie
» Le demi dinar !
» Classement de la FIFA : la Tunisie perd 5 places
» US Monastir : Le club tunisien pourrait perdre son meilleur buteur
» Comment Apple Watch pourrait vous sauver la vie
» Le demi dinar !
» Classement de la FIFA : la Tunisie perd 5 places
» US Monastir : Le club tunisien pourrait perdre son meilleur buteur
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum