Tourisme : Rien ne va plus en Tunisie!
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Tourisme : Rien ne va plus en Tunisie!
Tourisme : Rien ne va plus en Tunisie!
Vu d’Europe, la Tunisie semblait sur le fil depuis le 23 octobre 2012. Sans avoir à énumérer les incidents qui se sont succédé depuis, elle semble plongée dans le chaos depuis la liquidation hier de Chokri Belaid. La destination touristique, bien malgré elle, n’a eu de cesse d’envoyer des signaux alarmants aux touristes qui s’imaginent la Tunisie basculée dans une violence inouïe, alors que celle-ci se bat pour survivre et défendre ce pourquoi elle s’est soulevée, à savoir la liberté, la dignité, le développement.
Bien que l’on soit en pleine période de basse saison, les tour-opérateurs européens s’inquiètent de la situation dans le pays. Un trop enthousiaste communiqué précise qu’ils voulaient «s'assurer de la sécurité de leurs clients qui séjournent en Tunisie, sans écarter la possibilité d'annulations de réservations». La vérité est bien plus amère. Il n’y a pas de réservations. Le secteur est à l’arrêt. De nombreux hôteliers confirment qu’ils n’ont presque pas de réservations et assurément aucune visibilité.
Sur les salons de tourisme -notamment le dernier Thermalies- les touristes potentiels ont des mouvements de rejet, détournent la tête, et quand ils démontrent un peu de sollicitude commentent: Pauvre de vous! «Il y a deux ans, j’étais la femme la plus fière qui soit. La Tunisie était la star des salons et aujourd’hui je suis folle de rage devant ce gâchis», commente Faten Z, de retour d’un rendez-vous capital de Paris pour la chaîne hôtelière dans laquelle elle travaille.
Sans avoir à revenir sur la mauvaise presse de l’ambassade brûlé, de la mauvaise presse qui a découlé de l’affaire du viol d’une jeune femme par des policiers, du reportage d’“Envoyé spécial“ de France2, voici la Tunisie hissée au rang d’un pays de meurtre et de terrorisme après l’attentat en Algérie. Un pays qui est devenu un des plus importants pourvoyeurs de terroristes au monde.
Aujourd’hui et après l’escalade de violence avec la liquidation de Chokri Belaid, la Tunisie fait la Une de près de 200 titres. L’actualité est reprise dans les télévisions et radios des médias sur les 5 continents. Demain et dans le cours du gigantesque enterrement qui sera donné au militant assassiné, elle fera encore et encore la Une des médias.
Le gâchis est double. Il vient du fait que peu de voix s’élèvent pour porter la voix de cette Tunisie qui bouge et se mobilise contre l’islamisme violent dans laquelle on veut le voiler. Des milliers de Tunisiens se mobilisent dans toutes les villes du pays et appellent à la démocratie et à la liberté.
Pour le moment, la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) a "prévenu les touristes présents à la capitale et les a conseillés de ne pas se rendre dans les endroits où se trouvent les heurts, en particulier l'avenue Habib Bourguiba".
Président de la FTAV, Mohamed Ali Toumi a qualifié de "catastrophe" ce qui se passe actuellement en Tunisie, relevant que cet assassinat et ce tournant sur la scène politique "ne seront pas sans impacts négatifs sur le tourisme tunisien et sur la destination Tunisie en général". Il précise: "Jusqu'à ce moment, nous n'avons pas enregistré d'annulations de réservations", ajoutant "qu'ils ne peuvent faire des constats à ce sujet qu'après 24 heures".
SOURCE
Vu d’Europe, la Tunisie semblait sur le fil depuis le 23 octobre 2012. Sans avoir à énumérer les incidents qui se sont succédé depuis, elle semble plongée dans le chaos depuis la liquidation hier de Chokri Belaid. La destination touristique, bien malgré elle, n’a eu de cesse d’envoyer des signaux alarmants aux touristes qui s’imaginent la Tunisie basculée dans une violence inouïe, alors que celle-ci se bat pour survivre et défendre ce pourquoi elle s’est soulevée, à savoir la liberté, la dignité, le développement.
Bien que l’on soit en pleine période de basse saison, les tour-opérateurs européens s’inquiètent de la situation dans le pays. Un trop enthousiaste communiqué précise qu’ils voulaient «s'assurer de la sécurité de leurs clients qui séjournent en Tunisie, sans écarter la possibilité d'annulations de réservations». La vérité est bien plus amère. Il n’y a pas de réservations. Le secteur est à l’arrêt. De nombreux hôteliers confirment qu’ils n’ont presque pas de réservations et assurément aucune visibilité.
Sur les salons de tourisme -notamment le dernier Thermalies- les touristes potentiels ont des mouvements de rejet, détournent la tête, et quand ils démontrent un peu de sollicitude commentent: Pauvre de vous! «Il y a deux ans, j’étais la femme la plus fière qui soit. La Tunisie était la star des salons et aujourd’hui je suis folle de rage devant ce gâchis», commente Faten Z, de retour d’un rendez-vous capital de Paris pour la chaîne hôtelière dans laquelle elle travaille.
Sans avoir à revenir sur la mauvaise presse de l’ambassade brûlé, de la mauvaise presse qui a découlé de l’affaire du viol d’une jeune femme par des policiers, du reportage d’“Envoyé spécial“ de France2, voici la Tunisie hissée au rang d’un pays de meurtre et de terrorisme après l’attentat en Algérie. Un pays qui est devenu un des plus importants pourvoyeurs de terroristes au monde.
Aujourd’hui et après l’escalade de violence avec la liquidation de Chokri Belaid, la Tunisie fait la Une de près de 200 titres. L’actualité est reprise dans les télévisions et radios des médias sur les 5 continents. Demain et dans le cours du gigantesque enterrement qui sera donné au militant assassiné, elle fera encore et encore la Une des médias.
Le gâchis est double. Il vient du fait que peu de voix s’élèvent pour porter la voix de cette Tunisie qui bouge et se mobilise contre l’islamisme violent dans laquelle on veut le voiler. Des milliers de Tunisiens se mobilisent dans toutes les villes du pays et appellent à la démocratie et à la liberté.
Pour le moment, la Fédération tunisienne des agences de voyage (FTAV) a "prévenu les touristes présents à la capitale et les a conseillés de ne pas se rendre dans les endroits où se trouvent les heurts, en particulier l'avenue Habib Bourguiba".
Président de la FTAV, Mohamed Ali Toumi a qualifié de "catastrophe" ce qui se passe actuellement en Tunisie, relevant que cet assassinat et ce tournant sur la scène politique "ne seront pas sans impacts négatifs sur le tourisme tunisien et sur la destination Tunisie en général". Il précise: "Jusqu'à ce moment, nous n'avons pas enregistré d'annulations de réservations", ajoutant "qu'ils ne peuvent faire des constats à ce sujet qu'après 24 heures".
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SalSoul- Modérateur
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