Polémique sur "la complémentarité" femme-homme
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Polémique sur "la complémentarité" femme-homme
Des associations de femmes tunisiennes et de défense des droits humains ont dénoncé samedi l'adoption d'un projet d'article de la future Constitution consacrant "la complémentarité" de la femme "avec l'homme" et non l'égalité entre les sexes.
L'article, adopté par une commission de l'Assemblée nationale constituante (ANS), vise "à la suppression du principe de l'égalité des sexes et exprime le rejet total des droits humains de la femme et porte un coup à leur dignité et leur citoyenneté", s'insurgent ces organisations, dont la section tunisienne de Amnesty International et l'Association tunisienne des femmes démocrates.
Le texte en question a été adopté mercredi par la Commission droits et libertés de l'ANC, en particulier grâce aux voix des députés d'Ennahda, le parti islamiste qui domine la coalition au pouvoir. L'article stipule que "l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie".
Les commissions de l'ANC élaborent les différents articles qui composeront la Constitution. Ils doivent ensuite être adoptés en séance plénière. Le code du statut personnel garantissant l'égalité des sexes, qui autorise notamment les femmes à divorcer et interdit la polygamie, a été adopté en Tunisie en août 1956.
La victoire aux élections d'octobre 2011 de Ennahda, qui domine une coalition gouvernementale formée avec deux partis de centre-gauche, font craindre à certains acteurs de la société civile une islamisation rampante de la société et notamment la suppression des acquis de la femme.
SOURCE
L'article, adopté par une commission de l'Assemblée nationale constituante (ANS), vise "à la suppression du principe de l'égalité des sexes et exprime le rejet total des droits humains de la femme et porte un coup à leur dignité et leur citoyenneté", s'insurgent ces organisations, dont la section tunisienne de Amnesty International et l'Association tunisienne des femmes démocrates.
Le texte en question a été adopté mercredi par la Commission droits et libertés de l'ANC, en particulier grâce aux voix des députés d'Ennahda, le parti islamiste qui domine la coalition au pouvoir. L'article stipule que "l'Etat assure la protection des droits de la femme, de ses acquis, sous le principe de complémentarité avec l'homme au sein de la famille et en tant qu'associée de l'homme dans le développement de la patrie".
Les commissions de l'ANC élaborent les différents articles qui composeront la Constitution. Ils doivent ensuite être adoptés en séance plénière. Le code du statut personnel garantissant l'égalité des sexes, qui autorise notamment les femmes à divorcer et interdit la polygamie, a été adopté en Tunisie en août 1956.
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SalSoul- Modérateur

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