Assabah dévoile le complot du coup d’Etat contre le gouvernement

Complot ou pas complot ? Après les révélations des ministres et les démentis d’autres ministres, le quotidien Assabah vient de dévoiler les détails du complot d’un coup d’Etat contre le gouvernement.
L’article d’Assabah n’est pas signé et les sources n’ont pas été dévoilées. On ne saura même pas à quelle entité appartiennent ces sources. Nous rapportons donc les éléments présentés par le journal avec les réserves d’usage, sans cautionner leur authenticité.
Selon cet article, qui se présente en deux parties (la seconde sera publiée demain), il y aurait eu une réunion secrète dans la résidence d’un ambassadeur européen à Tunis avec sept ambassadeurs appartenant à des pays européens, du Moyen-Orient et d’Amérique du Nord.
Ces ambassadeurs ont exposé la situation politique, sociale et économique en Tunisie et les conflits opposant le gouvernement de la troïka à certains partis et ONG.
Ces ambassadeurs, selon Assabah, ont exprimé leur pessimisme de la situation actuelle en Tunisie et ont estimé qu’il manque au gouvernement actuel l’expérience et la technicité nécessaires pour diriger le pays. Ils ont cité, à ce propos, des parties politiques, des hommes d’affaires et des banquiers. Selon eux, le gouvernement ne peut pas affronter les protestations et les pressions, d’après des rapports qu’auraient établis des personnalités tunisiennes et des activistes de la société civile et qui auraient laissé entendre, à des cercles diplomatiques, que le gouvernement actuel va démissionner à la fin du mois de mars.

Quant à l’alternative, ces diplomates ont discuté les noms de personnalités politiques, dont un ancien ministre de Ben Ali qui aurait dressé la liste de tout un gouvernement capable de diriger le pays à la place de l’actuelle troïka.
Selon les éléments présentés par Assabah, l’ambassadeur nord-américain a présenté le nom d’une personnalité politique pour occuper le poste de président de la République et ce nom a été approuvé par l’assistance avec, cependant, l’abstention d’un des présents qui a indiqué qu’il y a, en Tunisie, un front qui s’oppose à cette personne, bien que cette dernière jouisse d’un grand respect dans certains cercles occidentaux. Un autre diplomate, parmi les présents, a indiqué que cette personnalité n’est pas vraiment appréciée dans certains cercles arabes et du Golfe et ce suite à ses prises de position, il y a deux décennies, à propos de nombreuses affaires arabes.
On notera qu’Assabah n’utilise pas le conditionnel dans son récit et annonce la deuxième partie pour demain.
Peut-être qu’on y trouvera le chainon principal de cette “histoire”, à savoir comment le coup d’Etat va avoir lieu.