Sujets sportifs importants à débattre:

amor souki Ven 7 Nov - 9:20

Finances et dépendances

Par Fethi El Mouldi

En France, par exemple, les clubs professionnels n'ont guère le droit de toucher le moindre euro des autorités locales ou régionales.

C'est une question de logique, outre son volet juridique : étant professionnels, c'est-à-dire, indépendants, les clubs gèrent seuls leurs propres finances, débit et crédit, et ils doivent en rendre compte aux services de contrôle et au fisc.

Qu'en est-il dans nos murs ?

Les clubs professionnels reçoivent subventions et aides, des municipalités, gouvernorats et même du ministère. Des montants énormes qui nous mettent à terre.

Les clubs professionnels ne peuvent élire leurs présidents qu'avec l'aval et l'intervention des autorités.

On aurait aimé que cette logique intervientionniste ait une suite : c'est l'argent public qui est donné (au détriment d'autres priorités et des clubs amateurs qui se contentent de miettes), qui le contrôle à l'arrivée ??

On donne à un club 300 mille dinars. Il recrute un joueur à 400 mille et qui ne lui rapporte rien !

Ne s'agit-il pas, là, de gaspillage de l'argent public ?

Conclusion : notre professionnalisme marche sur sa tête. Et un vrai débat est nécessaire pour mettre fin à la tempête...

F.E.M

Le temps du 07/11/2008.