Un Diplomate (Mezri HADDAD) accuse
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Un Diplomate (Mezri HADDAD) accuse
Un diplomate accuse : « Ben Ali donne argent et armes pour provoquer le chaos avec Kadafi comme complice
L'ambassadeur démissionnaire de la Tunisie à l'Unesco, Mezri Haddad, a accusé dimanche dans un communiqué le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali d'avoir « prémédité l'anarchie avant son départ » du pouvoir vendredi et de « téléguider les opérations ». Ancien opposant de gauche, journaliste et philosophe avaant d’être récupéré le pouvoir, Haddad a révélé que Ben Ali a donné des armes et de l’argent à ses fidèles pour qu’ils provoquent la guerre civile avec la complicité du leader libyen Kadafi.
« J'accuse Ben Ali d'avoir prémédité le désordre et l'anarchie avant son départ. Je l'accuse d'avoir choisi la politique de la terre brûlée en établissant une stratégie en trois phases », dit M. Haddad qui avait présenté vendredi après-midi sa démission quelques heures avant la fuite du président tunisien.
« Il a donné des armes et beaucoup d'argent à sa garde rapprochée et à ses fidèles afin qu'ils provoquent la guerre civile dès son départ de Tunisie. Il leur a donné l'ordre de déclencher les opérations bien avant de prendre la décision de fuir. Il a sollicité l'aide de la Libye pour qu'elle intervienne », affirme le diplomate.
« Ce plan criminel et machiavélique n'avait qu'un seul objectif : reprendre le pouvoir », poursuit-il accusant Ben Ali de « téléguider, par téléphone, les opérations jusqu'à ce jour et de faire passer ses crimes actuels pour des crimes commis par les islamistes et l'opposition de gauche ».
Dans un entretien accordé samedi au quotidien français Libération, Haddad a révélé avoir parlé à deux reprises au téléphone avec l’ex-président vendredi 14 janvier, jour de la fuite du raïs. Ce dernier était encore convaincu, selon Haddad, que les manifestations qui ont secoué la Tunisie étaient « un complot des islamistes qui se cachaient derrière les manifestants ».
Plusieurs témoignages sur place ont attribué les pillages et exactions de ces derniers jours, notamment à Tunis et sa banlieue, à des membres de l'appareil sécuritaire liés à Ben Ali et cherchant à créer le chaos pour favoriser son retour. Un neveu de l'ex-président, Kaïs Ben Ali, a été interpellé par l'armée à Msaken (centre), dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 avec dix autres personnes qui « tiraient en tous sens » à bord de véhicules de police, selon des témoins.
L'ex-président, cédant à la pression de la rue, a fui vendredi en Arabie saoudite après 23 ans au pouvoir.
L'ambassadeur démissionnaire de la Tunisie à l'Unesco, Mezri Haddad, a accusé dimanche dans un communiqué le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali d'avoir « prémédité l'anarchie avant son départ » du pouvoir vendredi et de « téléguider les opérations ». Ancien opposant de gauche, journaliste et philosophe avaant d’être récupéré le pouvoir, Haddad a révélé que Ben Ali a donné des armes et de l’argent à ses fidèles pour qu’ils provoquent la guerre civile avec la complicité du leader libyen Kadafi.
« J'accuse Ben Ali d'avoir prémédité le désordre et l'anarchie avant son départ. Je l'accuse d'avoir choisi la politique de la terre brûlée en établissant une stratégie en trois phases », dit M. Haddad qui avait présenté vendredi après-midi sa démission quelques heures avant la fuite du président tunisien.
« Il a donné des armes et beaucoup d'argent à sa garde rapprochée et à ses fidèles afin qu'ils provoquent la guerre civile dès son départ de Tunisie. Il leur a donné l'ordre de déclencher les opérations bien avant de prendre la décision de fuir. Il a sollicité l'aide de la Libye pour qu'elle intervienne », affirme le diplomate.
« Ce plan criminel et machiavélique n'avait qu'un seul objectif : reprendre le pouvoir », poursuit-il accusant Ben Ali de « téléguider, par téléphone, les opérations jusqu'à ce jour et de faire passer ses crimes actuels pour des crimes commis par les islamistes et l'opposition de gauche ».
Dans un entretien accordé samedi au quotidien français Libération, Haddad a révélé avoir parlé à deux reprises au téléphone avec l’ex-président vendredi 14 janvier, jour de la fuite du raïs. Ce dernier était encore convaincu, selon Haddad, que les manifestations qui ont secoué la Tunisie étaient « un complot des islamistes qui se cachaient derrière les manifestants ».
Plusieurs témoignages sur place ont attribué les pillages et exactions de ces derniers jours, notamment à Tunis et sa banlieue, à des membres de l'appareil sécuritaire liés à Ben Ali et cherchant à créer le chaos pour favoriser son retour. Un neveu de l'ex-président, Kaïs Ben Ali, a été interpellé par l'armée à Msaken (centre), dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 avec dix autres personnes qui « tiraient en tous sens » à bord de véhicules de police, selon des témoins.
L'ex-président, cédant à la pression de la rue, a fui vendredi en Arabie saoudite après 23 ans au pouvoir.
SalSoul- Modérateur
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