Le couffin de la ménagère [ Histoires de salades ]
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Le couffin de la ménagère [ Histoires de salades ]
Histoires de salades
Il y a ceux qui racontent des salades et ceux qui les mangent. Ceux qui les racontent, ce sont les marchands de fruits et légumes, afin d’endormir la méfiance de leurs clients…
Vendues entre 600 et 850 Millimes pièce, ces salades flétrissent et se fanent bien vite sous les rayons d’un soleil sans pitié, malgré l’arrosage intensif du marchand pour leur donner des couleurs. Elles sont d’ailleurs peu courues par la clientèle moyenne, éreintée par les prix qui montent et leur moral qui baisse. Lire l'article
Adminos- admin
Re: Le couffin de la ménagère [ Histoires de salades ]
On peut rêver, non ? La fureur d’achats qui a accompagné ce mois de Ramadhan est vraiment étrange… D’un côté des bourses modestes qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts d’un revenu très maigre, pour ne pas dire squelettique. Et de l’autre, des chariots pleins à ras bord, à vous faire douter de vous-mêmes, à en arracher ses cheveux pour comprendre comment ils font, ces acheteurs frénétiques, ces consommateurs pantagruéliques…
Puis arrive l’Aïd, la grande fête des enfants, qui s’habilleront de neuf pour aller recevoir une Mahba (un don en espèces), qui elle-même connaît une inflation galopante, surenchère gênante pour les moins nantis. Les habits de l’Aïd, donc.
Il y a les parents aisés, ceux qui iront dans les boutiques chics faire la queue pour acheter à des enfants désabusés des tenues signées, qu’ils payeront à coup de centaines de Dinars, sans rechigner. Eux, on n’en parle pas ici. Ils n’ont pas de problèmes de fin de mois, de traites non payées, de crédits accumulés…
Nous sommes donc allés en ville, le soir et là, grosses surprises. La moindre petite tenue pour enfant de 5 ans est à 35Dinars, tandis qu’un costume pour un gosse âgé de 10 ou 12 ans est au même prix qu’un costume pour adultes, soit une centaine de Dinars ! Les filles, elles, sont un peu mieux loties, question prix. Leurs parents peuvent trouver de jolies petites robes pour des prix relativement bas, à partir de 25 Dinars…
Heureusement il y a les souks où les commerçants font des efforts pour satisfaire les familles aux revenus modestes, et là, la différence des prix pour un même produit, peut aller du simple au double… Leur expérience leur fait sentir l’état des finances de leur modeste clientèle et ils savent s’y adapter. Et notre vœu, à quelques jours de cette fête, c’est que tous nos commerçants aient de la compassion pour les pauvres gens, étranglés par la hausse des prix, éreintés par un mois de dépenses aussi excessives que nécessaires.
On peut rêver, non ? C’est la seule chose qui ne coûte pas cher par les temps qui courent…
Puis arrive l’Aïd, la grande fête des enfants, qui s’habilleront de neuf pour aller recevoir une Mahba (un don en espèces), qui elle-même connaît une inflation galopante, surenchère gênante pour les moins nantis. Les habits de l’Aïd, donc.
Il y a les parents aisés, ceux qui iront dans les boutiques chics faire la queue pour acheter à des enfants désabusés des tenues signées, qu’ils payeront à coup de centaines de Dinars, sans rechigner. Eux, on n’en parle pas ici. Ils n’ont pas de problèmes de fin de mois, de traites non payées, de crédits accumulés…
Nous sommes donc allés en ville, le soir et là, grosses surprises. La moindre petite tenue pour enfant de 5 ans est à 35Dinars, tandis qu’un costume pour un gosse âgé de 10 ou 12 ans est au même prix qu’un costume pour adultes, soit une centaine de Dinars ! Les filles, elles, sont un peu mieux loties, question prix. Leurs parents peuvent trouver de jolies petites robes pour des prix relativement bas, à partir de 25 Dinars…
Heureusement il y a les souks où les commerçants font des efforts pour satisfaire les familles aux revenus modestes, et là, la différence des prix pour un même produit, peut aller du simple au double… Leur expérience leur fait sentir l’état des finances de leur modeste clientèle et ils savent s’y adapter. Et notre vœu, à quelques jours de cette fête, c’est que tous nos commerçants aient de la compassion pour les pauvres gens, étranglés par la hausse des prix, éreintés par un mois de dépenses aussi excessives que nécessaires.
On peut rêver, non ? C’est la seule chose qui ne coûte pas cher par les temps qui courent…
Adminos- admin
Re: Le couffin de la ménagère [ Histoires de salades ]
je repete les tunisiens sont riches le coufin ne causera aucun problème (nès t3oum fil flous)
monas- Platine
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